Diyarbakır, la ville couleur basalte
Ourartéens , les Assyriens, les Perses ainsi qu’Alexandre le Grand qui ont pris possession de ses terres tour à tour. Son nom vient de de la tribu arabe des Beni Bakr et signifie “le royaume de Bakr”.
Une muraille circulaire ponctuée de quatre portes monumentales situées aux points cardinaux entoure la vieille ville.
A l’intérieur se trouve l’Ulu Camii, la mosquée la plus connue de Diyarbakır, construite par les seldjoukides en 1091 et dotée d’un minaret carré, peu habituel en Turquie.
De plan rectangulaire, elle est de style arabe et comprend au-dessus du porche d’entrée, un médaillon datant de 1180 qui représente un lion attaquant un taureau et symbolisant le Newroz, le nouvel an kurde. La façade donnant sur la cour comprend des piliers et des frises aux délicates ornementations.
D’autres mosquées intéressantes abondent dans la vieille ville, telle Safa camii érigée en 1572 et dont le minaret est richement décoré.
Plusieurs églises ont été construites également dans la vieille ville, dont notamment Surp Giragos, siège du patriarcat arménien orthodoxe par le passé. C’était une des plus vastes cathédrales chrétiennes de l’époque. Si sa date de construction exacte reste floue, il est certain qu’elle existait après 1518 et qu’elle fut érigée sur le site d’un ancien cimetière.
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