Büyükada, une destination qui fait toujours rêver
On ne se lasse pas de revenir ou de reparler de cette magnifique île, la plus grande de l’archipel des îles des Princes au large d’Istanbul, devenue une des destinations favorites des touristes venant découvrir la mégalopole.
Si la plupart d’entre eux se cantonnent à faire le tour de l’île en calèche, suent à grosses gouttes pour monter jusqu’au monastère grec orthodoxe de Saint-Georges (Aya Yorgi) qui permet aussi de jouir d’une vue splendide, beaucoup ignorent notamment de nombreuses ruelles où des maisons de style colonial une plus belle que l’autre les attendent.
Les balades dans les collines et forêts de pins donnent aussi l’occasion de croiser sur sa route des chevaux en liberté, parfois des poulains, qui s’ébattent en toute quiétude et ne semblent guère troublés de se retrouver nez à nez avec des hommes.
Se promener le long de la mer à l’est des embarcadères permettent de voir un magnifique petit port peu fréquenté où embarcations de pêche trônent à côté de quelques voiliers, sous le regard d’une petite sirène de pierre et vêtue d’une tenue d’éclats de verre de couleur très seyants.
Les édifices religieux sont aussi nombreux à Büyükada, qu’il s’agisse d’églises grecques orthodoxes telle Aya Panaya près du terminus des calèches, ou Saint-Dimitri un peu plus à l’est dans un magnifique jardin, ou encore le monastère Saint-Nicolas quasiment à l’autre extrémité de l’île. L’église latine catholique Saint Pacifique en plein centre est, quant à elle, ouverte tous les jours au public alors que l’église arménienne catholique que l’on découvre dans la rue principale empruntée par les calèches n’est ouverte qu’en été.
La mosquée Hamidiye qui se trouve en hauteur à quelques rues situées côté est, là même où se tient le marché hebdomadaire du jeudi et construite à la demande du sultan Abdulhamit en 1895, ne manque pas d’intérêt non plus.
La nuit tombée, l’île retrouve sa quiétude et une atmosphère encore bien différente et où les chiens continuent d’occuper la rue… comme ils le font en plein jour, insensibles au passage des calèches et de la foule qui se presse là surtout les week end.