Comme tous les ans à pareille époque, en l’occurrence à la mi-septembre, la ville de Konya, située en Anatolie Centrale, voit affluer des dizaines de milliers de pèlerins venus du monde entier.
Tous viennent rendre hommage à Djalâl ad-Dîn Rumi, le grand mystique à l’origine de la confrérie des derviches tourneurs et qui a fermé les yeux le 17 décembre 1273.
Durant une dizaine de jours précédant la date anniversaire, les festivités se succèdent particulièrement au Centre Culturel Mevlâna où ont lieu d’innombrables sema, la danse des derviches tourneurs, plus exactement une cérémonie de prière.
De même, les initiés savent où se retrouver tous les soirs pour assister à de nombreux zikr au cours desquels sont invoqués le divin.
Bien évidemment, deux visites s’imposent lors de ce séjour à Konya, la première, c’est de venir s’incliner devant le mausolée de Rumi situé à l’intérieur du musée Mevlâna en plein coeur de la ville. Ce lieu abritait par le passé le couvent des derviches tourneurs et est devenu depuis un des musées les plus fréquentés de Turquie.
La seconde visite est pour la mosquée Şems’İ Tebrizi dans laquelle se trouve la sépulture de ce dernier, derviche errant qui cherchait son miroir et l’a trouvé en la personne de Mevlâna à qui il a transmis son savoir.
Konya possède également de nombreux monuments qui mettent en avant l’art seldjoukide qui a précédé l’ère ottomane, l’occasion d’élargir facilement sa visite de la ville, la plupart des lieux historiques se trouvant dans un périmètre que l’on peut parcourir aisément à pied.
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